Quand les fleurs ont la grosse tête !

Élégant, spectaculaire et festif, le bouquet haut est de retour !

Après des années de « dictature » du bouquet rond, on a adoré, aussi plus récemment, la vogue des mini-bouquets essaimés dans plein de contenants XXS : gobelets, flacons de verre coloré… Mais voici que, ces derniers temps, le grand bouquet à longues tiges redresse la tête dans les intérieurs branchés. On l’admire dans les magazines de déco ou chez les fleuristes en pointe… sans vraiment oser se lancer. On a un peu perdu le mode d’emploi ? Voici comment le ré-apprivoiser.

On checke sa collection de vases

C’est évident, mais ça va mieux en le disant. Comment confectionner le it-bouquet du moment si dans notre placard, aucun contenant - à part les soliflores - ne dépasse 20 cm de haut ? Chic, voici une excuse en or pour investir dans des vases à long cou. Il y a du choix chez les fleuristes, mais pensez aussi à la version vintage, à chiner chez les brocanteurs. Les « vases de grand-mère » en cristal taillé, sont en plein retour de hype. Idem pour ceux en opaline blanche, bleu ou vert d’eau. Top tendance également : les grands bocaux d’apothicaires, anciens ou réédités.

 

On se détend

L’idée de base, c’est de ne pas se laisser intimider par ces grandes fleurs que l’on n’a pas forcément l’habitude d’inviter chez soi. Qui a dit qu’un bouquet haut devait être rigide et coincé, comme pour un dîner chez l’ambassadeur ? Aujourd’hui, comme toutes les compositions florales de l’époque, lui aussi se veut un peu fouillis, « organique » et sauvage. Et mêle sans complexe toutes sortes de fleurs et de feuillages. Mais pour aboutir à ce résultat, il faut respecter une simple règle de 3 (étapes). On y va ?

1) On construit un cadre sur le bord du vase, avec les éléments les plus solides :  feuillages rigides (« chatons », houx verticillé, branches de mures ou de noisetier, « pattes de kangourou »…) et les fleurs à tige épaisse ou résistante (rose , lys, tournesol, gros chrysanthème, selon la saison bien sûr) 
2) On remplit ce cadre avec des fleurs à tiges plus fragiles, qui seront ainsi bien maintenues : freesia, ornithogales, œillets, chardons, gerberas, scabieuses, euphorbes fulgens
3) On termine avec 2 ou 3 fleurs encore plus hautes, que l’on aura mises de côté. Le but : créer du volume, de la surprise et de l’asymétrie. Pensez aux amaryllis, ou, plus exotique et inattendu, aux knifophias et autres heliconias. Ou improvisez sur cette base. Tournez votre vase dans tous les sens, réajustez, donnez du « mou », et admirez le résultat !  

On le met en valeur

Votre chef d’œuvre n’a pas vocation à être relégué sur une table basse ou un meuble d’appoint. Au contraire, placez-le en en hauteur, en plein milieu de la table de salle à manger ou sur la cheminée du salon. C’est si agréable de le regarder de près ! Ou même, posez-le sur une sellette, histoire d’assumer et d’accentuer sa verticalité : spectaculaire ! Vous maîtrisez ? Pourquoi ne pas vous lancer, pour les fêtes, dans la version XXL? Le bouquet géant n’est pas très compliqué non plus ! On vous a concocté un petit article très inspirant pour vous aider à vous accaparer cette tendance pour Noël