Des fleurs en bouteille

Faites passer le message !

Mais où ont disparu les classiques vases transparents ? Cette saison, les voilà remisés au placard, au profit des bouteilles en verre, souvent colorées, qui paradent, la fleur au goulot, chez les fleuristes branchés comme dans les salons des blogueuses déco. Mode d’emploi. 

La bouteille vintage

On en chine dans les dépôt-ventes, ou on en récupère chez nos grands-mères. Ce sont d’anciennes bouteilles de lait, de limonade, de vinaigre, voire de bière, des années 50-60, en verre transparent, bleuté, vert ou marron. Il y a aussi beaucoup de rééditions chez les fleuristes. En pratique : on mixe formes et couleurs sur une cheminée ou un rebord de fenêtre, chaque bouteille étant piquée d’une fleur unique (mais rien n’interdit de varier les espèces de fleurs, au contraire !).

Le flacon d’apothicaire

Autre trend qui cartonne : les bouteilles et flacons (opaques) qui semblent tout droit sortis d’une très vieille officine pharmaceutique ou d’une herboristerie. Si vous n’en dénichez pas en brocante – de préférence encore ornées de leur étiquette d’origine, dûment calligraphiée – offrez vous des produits de soin chez Buly 1803, vous pourrez upcycler tous leurs contenants en vases chic du moment.

Les fioles de laboratoire

Le vase d’Avril inspiré des tubes à essai et ses innombrables copies, on connaît depuis 25 ans. Mais désormais, c’est tout le reste de la verrerie du labo de chimie qu’on « upgrade » en vases élégants. Les « fioles jaugées » (graduées), les béchers et les Erlenmeyer (à fond large et goulot étroit), nouvelles stars des comptes Instagram  des « flower lovers ». Mieux vaut les acheter neuf, sur des sites spécialisés comme www.lelaborantin.com. Et pour une expérience détonante, dans l’Erlenmeyer à long cou, on peut même « enfermer » totalement quelques tulipes ou renoncules !

Les dame-jeanne

Là encore, grand retour de hype pour ces maxi bouteilles (ou mini-bonbonnes) dont les antiquaires avaient, jusqu’ici, le plus grand mal à se débarrasser. On y transportait de l’huile ou du vin : aujourd’hui, on se les arrache pour y déposer des fleurs fraîches ou séchées. Avec un principe simple : le contenant étant plutôt « mastoc », il lui faut un bouquet léger, élancé, aérien, pour jouer le contraste. Trois dame-jeanne alignées valent mieux qu’une, mais à vous de voir si vous avez la place pour les caser !